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Rentrée scolaire 2025-2026 : les vendeurs de fournitures inquiets par le peu d’engouement



Le début de la rentrée scolaire 2025-2026 est plus calme que d’habitude. Les élèves en tenue pour l'école ne sont pas perçus en grand nombre dans les rues, les arrêts de bus ne grouillent pas de monde comme auparavant. La circulation, pour un début de rentrée, est même fluide.

Cette timidité s’étend également chez les vendeurs de fournitures dont les étals sont disposés, mais les clients se font rares. Entre inquiétude des vendeurs et incertitude des parents liée à la période électorale, la ville vit un début de saison scolaire marqué par la lenteur des ventes due aux élections imminentes selon certains.

Des vendeurs exposent des effets scolaires, discutent avec les rares clients qui s’enquièrent des prix, tandis que d’autres restent en retrait, contemplant silencieusement.

Mercredi 10 septembre 2025, nous sillonnons plusieurs stands de vente de fournitures scolaires dans différentes communes d’Abidjan. Premier arrêt, la gare de Bassam, dans la commune de Treichville, où Ben dirige un magasin qu’il tient depuis plusieurs années. Il note que ce début de rentrée scolaire suit une cadence lente. « Cette année, c’est vraiment compliqué, les parents ne viennent pas, bien que la rentrée ait commencé. Tout est lent. Nous envoyons beaucoup de stock pensant vendre plus vite, vu que c’est la rentrée, mais nous constatons une lenteur. C’est difficile, mais nous espérons que ça changera au fil du temps », affirme-t-il.

Cette rareté des clients se manifeste chez ses collègues, eux aussi désemparés. « Cette année, c’est chaud, hein. On ne sent pas la rentrée. Que Dieu change les choses, sinon ce n’est pas bon », suggèrent-ils, presque en choeur.

À Yopougon, dans le quartier Sideci, C.A, gérante d’un magasin de fournitures, confirme le constat : elle ne voit pas arriver assez de clients. « Ce début de rentrée est difficile. Les clients demandent les prix des fournitures et repartent. D’autres sont sceptiques à cause des élections qui se préparent, donc ils préfèrent attendre. Pour cela, c’est un peu lent cette année, contrairement aux autres rentrées », assure-t-elle.

Sur les lèvres des vendeurs rencontrés, une seule explication à la galère qu’ils vivent : l’élection présidentielle du 25 octobre avec ses doutes qui ont envahi toute la société.



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